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Grand voyageur, Philippe Genty porte en lui des paysages et des images des pays qu'il a traversés au cours de ses nombreux périples. Mais il y a aussi d'autres paysages que Philippe Genty consigne régulièrement, ce sont ceux des rêves. L'inconscient, ce continent riche et coloré, l'intrigue depuis toujours. Or, qu'est-ce d'autre que le rêveur sinon un « voyageur immobile » ?

Sur scène, huit personnages, plus ou moins humains, se retrouvent emportés dans une odyssée au-delà du temps, au-delà de l'espace et au-delà de toutes frontières physiques. Huit « voyageurs immobiles » qui plongent sans cesse dans des situations en perpétuelle métamorphose, à l'image des sentiments et des états d'âme qui traversent nos corps.

Ce qui importe au fond, au-delà de toutes les « traductions » des spectacles de Philippe Genty, c'est l'entière liberté donnée au spectateur, petit comme grand, de choisir l'histoire qu'il veut voir.

Ce qui fait l'universalité d'un spectacle comme Voyageurs immobiles, c'est que tout un chacun peut y trouver matière à vibrer, à s'émerveiller et à rêver, bien sûr ! [résumé de la cie]

Philippe Genty : « On ne m’a jamais appelé manipulateur. On m’a souvent appelé magicien et en Australie j’ai eu des titres de presse qui m’ont mis un peu en colère parfois du style « le maitre de l’illusion est de retour ». Je ne sais pas ce que j’aimerai que l’on dise de moi… je pense que rêveur est peut-être le meilleur terme. »

Ce film est un portrait de Philippe Genty, un artiste majeur de notre époque qui, depuis le milieu des années soixante-dix, entreprend de mettre de l’ordre dans son chaos mental, encombré de chimères, de cauchemars de gosse, de féeries lumineuses et de peurs mal soignées. [résumé du l'éditeur]

Perdue à l’intérieur d’elle-même, une femme, Léa, s’enferme dans sa bulle (au sens propre et au sens figuré). Un homme, Samuel, tente de la rejoindre, franchit une série d’obstacles, pénètre dans ses obsessions, se perd dans ses doutes à lui, dans un tourbillon de faux-semblants, de rencontres ratées, de fantasmes tragicomiques. Ils sont entraînés, parfois attirés, avalés ou rejetés dans une succession de paysages à tiroirs, par ces lettres dont on ne connaîtra jamais le contenu, avant de rejoindre cette fin des terres et ce début d’autre chose.[ extrait de la présentation de la cie]