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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère que la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale (2009). Le mode de vie et en particulier la participation aux sports sont donc des éléments essentiels pour freiner l’obésité (Agence de santé publique du Canada, 2010; Fishburne et Hickson, 2005; OMS, 2010). Malgré une reconnaissance unanime des bienfaits de la pratique sportive, la condition physique des jeunes Canadiens a significativement diminué depuis le début des années 1980 (Tremblay, Shileds, Laviolette, Craig, Janssen et Gorber, 2010) tout comme celle des cégépiens (Chiasson, 2004). Les étudiants au cégep semblent suivre la tendance mondiale qui est plutôt à la sédentarité. Le cursus scolaire des cégeps comporte pourtant trois cours d’éducation physique (EP) obligatoires dont l’un des objectifs centraux est de promouvoir l’adoption d’un mode de vie sain et actif. Or, les recherches qui se sont penchées sur ce sujet démontrent que la majorité des étudiants ne sont pas suffisamment actifs. C’est cette problématique de la sédentarité qui est au coeur de la présente recherche. Notre projet a été financé par le Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA). Il a été réalisé auprès d’étudiants provenant de deux établissements collégiaux : le Cégep de Sherbrooke et le Cégep de Trois-Rivières. [résumé de l'éditeur]