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Wolf, Kati
Paris : Artcena, 2019
L’existence d’un répertoire, comme « corpus d’œuvres [...] faisant référence » [1] destiné à dépasser le temps de l’éphémère, ne semble pas aller de soi quand il s’agit de cirque. Et pour cause, il n’existe pas.
Mais quelle est l’utilité d’un répertoire d’œuvres ? Il a une fonction documentaire et patrimoniale sur lesquelles peuvent ensuite s’appuyer un travail artistique (relectures, réinterprétations, adaptations…), un travail académique (analyses et recherches) ou de communication (diffusion vers le grand public). Alors que le cirque a toujours fait sans, pour quelles raisons pourrions-nous considérer les choses de manière différente aujourd’hui ? Si depuis ses origines, il existe une mémoire du cirque, faite de traces matérielles, écrites ou iconographiques, la question de la constitution de son répertoire est récente. Du numéro traditionnel au cirque d’auteur, le monde circassien présente de multiples facettes. Leur dénominateur commun : l’utilisation du mouvement comme langage et le geste exceptionnel comme mode d’expression. Dans les années 70, le « nouveau cirque » amène une diversification du genre. Il permet l’émergence de la notion d’auteur de cirque et la reconnaissance des créations circassiennes comme œuvres. Elle est confirmée institutionnellement par la création d’un répertoire « cirque » au sein de la SACD en 2002. [présentation de l'auteur]
L’existence d’un répertoire, comme « corpus d’œuvres [...] faisant référence » [1] destiné à dépasser le temps de l’éphémère, ne semble pas aller de soi quand il s’agit de cirque. Et pour cause, il n’existe pas.
Mais quelle est l’utilité d’un répertoire d’œuvres ? Il a une fonction documentaire et patrimoniale sur lesquelles peuvent ensuite s’appuyer un travail artistique (relectures, réinterprétations, adaptations…), un travail académique ...