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Bouvet, Marcel ; Gourarier, Zeev
Du plus loin qu'il me souvienne, le cirque Fanni qui se produisait place d'Adamville à Saint-Maur-des-Fossés a été ma première fascination : j'avais neuf ans. Quelquefois avec succès j'arrivais à me faufiler sous la toile du chapiteau. Pour mes treize ans, mon parrain m'offrit un appareil de photo : un Box. Il n'en fallut pas plus pour faire de moi un enragé de la pellicule. J'aimais alors flâner à la Foire du trône, attiré par le spectacle de l'insolite : les parades des cirques, les bonimenteurs, les acrobates. Tout ce monde magique entrait dans ma boîte. N'ayant pas alors assez d'argent de poche, les pellicules ne furent pas développées. Plus tard, mon engouement pour la photo se fixa en photos de studio, portraits, natures mortes, sans oublier toutefois la photo de rue. Lorsque je perdis ma mère en 1968, je découvris chez elle, par un heureux hasard, un carton à chaussures où tous les négatifs de mon adolescence étaient pieusement gardés. Mon émotion fut grande, et grande aussi ma surprise en réalisant les tirages de mes pellicules. Tous ces personnages étonnants, uniques, complètement hors normes m'apparurent tels que je les avais saisis alors. Cette vision mérite d*être partagée, aussi j'ai grand plaisir à divulguer mes plus beaux souvenirs d*adolescent
Du plus loin qu'il me souvienne, le cirque Fanni qui se produisait place d'Adamville à Saint-Maur-des-Fossés a été ma première fascination : j'avais neuf ans. Quelquefois avec succès j'arrivais à me faufiler sous la toile du chapiteau. Pour mes treize ans, mon parrain m'offrit un appareil de photo : un Box. Il n'en fallut pas plus pour faire de moi un enragé de la pellicule. J'aimais alors flâner à la Foire du trône, attiré par le spectacle de ...
Cote : 791.3