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Mon fils jouant avec ses blocs : «Tu sais maman ce qque j'aime? C'est que je peux créer à l'infini et pour l'éternité !!» Une ombre passe... Comme préserver son ciel, ses étincelles? Comment éviter l'éclipse devant la matière légiférée? Peut-être est-ce en ressortant masques, monstres et fantômes et en fanfaronnant haut et fort? Avec ces jeunes circassiens, je touche à ce monde stellaire et me réconcilie avec mon propre ciel. Ensemble, nous avons tissé des fabulations et royaumes inventés afin de poursuivre nos histoires. Ce sont mes étinceleurs, ces virtuoses du corps qui par leurs prouesses nous hissent jusqu'aux étoiles! [Johanne Madore]

«Dans un trait s'étalent des lumières cachées au creux des enfouissements, du noir, du ventre de la nuit. Des histoires filantes surgissent. Des images naissent, s'effritent, se fondent : une mutation constante, le blanc, la feuille, la surface est instable. Les corps et la matière tels des pictogrammes créent une surpopulation de moments furtifs, de rencontres, de croisements et d'hybridations.

Le dessin devient de chair, l'artiste entre dans sa propre oeuvre avalé par cette dernière, devient matière à être manipulée faisant du coup éclater le cadre.» Johanne Madore, metteure en piste