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«Dès l'enfance, on nous peint un portrait consensuel et idyllique de la vie des animaux de ferme, entre autres à travers les livres [...]. On finit par y croire.» À partir d'une expérience concrète et anodine, alors qu'elle prépare machinalement un repas, l'autrice se heurte à une contradiction fondamentale: elle, pourtant si empathique, s'apprête à consommer un être doué de sensibilité, qui a souffert toute sa vie pour lui procurer quelques instants de saveur. C'est le point de départ pour elle d'une série de réflexions engageantes sur notre rapport à l'animal, sur les pratiques cruelles des abattoirs, sur notre dissonance cognitive, mais aussi sur les problèmes environnementaux auxquels nous faisons face. À travers un argumentaire rafraîchissant qui anticipe toute critique, Comment (et pourquoi) je suis devenue végane s'adresse à toute personne préoccupée par les conséquences de ses choix alimentaires, curieuse d'en comprendre plus précisément les enjeux et soucieuse d'adopter des comportements plus cohérents avec ses valeurs éthiques.

De quoi aurait l’air une société juste envers les animaux? Comment repenser le cadre éthique, politique et social qui balise nos relations avec eux? Ces questions suscitent un débat collectif qui s’annonce comme l’un des plus importants du 21e siècle. Entre les habitudes culturelles et les discours antispécistes, beaucoup peinent à se faire une opinion. Pour nous outiller, ce livre dresse une synthèse limpide et vivante des arguments invoqués dans cette discussion. Il y est question de poulets à ressorts, de citoyenneté animale et de désobéissance civile, et aussi de ce que nous voulons léguer aux générations à venir. [résumé de l'éditeur]

Throughout the 19th century, animals were integrated into staged scenarios of confrontation, ranging from lion acts in small cages to large-scale re-enactments of war. Initially presenting a handful of exotic animals, travelling menageries grew to contain multiple species in their thousands. These 19th-century menageries entrenched beliefs about the human right to exploit nature through war-like practices against other animal species. Animal shows became a stimulus for antisocial behaviour as locals taunted animals, caused fights, and even turned into violent mobs. Human societal problems were difficult to separate from issues of cruelty to animals.

Apart from reflecting human capacity for fighting and aggression, and the belief in human dominance over nature, these animal performances also echoed cultural fascination with conflict, war and colonial expansion, as the grand spectacles of imperial power reinforced state authority and enhanced public displays of nationhood and nationalistic evocations of colonial empires.

Fighting Nature is an insightful analysis of the historical legacy of 19th-century colonialism, war, animal acquisition and transportation. This legacy of entrenched beliefs about the human right to exploit other animal species is yet to be defeated.

The animal entertainment industry includes different practices. Some consist in torturing an animal to death, as in bullfighting and countless other popular traditions, while others involve watching an animal in captivity, which can be another form of torture. Perhaps the most profitable practice is forcing very intelligent animals to perform the same routine several times daily in zoos and aquariums containing marine mammals, or in circuses containing terrestrial mammals. These businesses then present the animals in whatever way that makes the practice appear less immoral, claim to have education and conservation as their mission, and present their entertainment businesses as altruistic charities. Disseminating their misleading discourse is unethical.