Documents 

Reconnaissant toute l’importance des artistes itinérants pour la diversité de la création et de la vie culturelle, la charte Droit de cité vise à faciliter l'accueil des chapiteaux de cirque et autres structures culturelles circulant dans les territoires

Elle est le fruit d'une concertation au sein d'un groupe de travail coordonné par ARTCENA, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre.

Si une première Charte d'accueil des cirques dans les communes avaient vu le jour en 2001, cette nouvelle charte nationale porte une ambition renouvelée. Elle marque la volonté de dialogue et de coopération entre l'État, les collectivités locales et les professionnels du spectacle itinérant pour améliorer les conditions d'accueil des chapiteaux et des structures mobiles, dans le respect des normes en vigueur. Elle vise à inciter à l'aménagement d'espaces d'installation pour ces dernières et à développer l'information à la disposition des professionnels et des services des collectivités sur ce secteur.

Défendant les valeurs de respect mutuel et d'ouverture à la diversité des arts pour tous les publics, elle place l'itinérance comme enjeu de territoire. Ainsi, son objectif est également d'initier des partenariats autour de projets innovants en terme d'éducation artistique, de formation et d'action culturelle.

Cette charte Droit de cité s'adresse aux communes, aux intercommunalités et à tous les acteurs de la formation, de la production et de la diffusion: entreprises, compagnies, Pôles Nationaux Cirque, Scènes nationales, Scènes conventionnées, lieux intermédiaires, écoles.

Depuis un an, la pandémie mondiale bouleverse sévèrement le monde et l’environnement dans lesquels nous vivons. Nous avons été privés de nos repères, de nos libertés fondamentales, défiés dans notre capacité à supporter, tenir, accepter et faire face à une situation sans précédent, impactant aussi bien la sphère professionnelle que personnelle. Au final, nous n’avons eu d’autre choix que de nous adapter, nous réinventer — nous et nos manières de vivre et de travailler —, pour avancer. Plus que jamais au cours de ce XXIe siècle, nous avons été amenés à nous adapter à de nouvelles circonstances, de nouvelles réalités pour, finalement, nous aventurer en territoire inconnu et faire face à l’incertitude, en proie à l’anxiété et aux doutes qui l’accompagnent.

Mais concrètement, comment avons-nous traversé cette crise ? Que dit-elle de notre résilience ?

En nous inspirant du syndrome général d’adaptation (G.A.S.) introduit par l’endocrinologue canadien d’origine hongroise Hans Selye, nous avons tenté, dans le cadre du CS LAB#6, de reproduire ses trois stades successifs – à savoir la réaction d’alarme, la résistance et l’épuisement – en vue de mener des expériences et de mieux comprendre la façon dont notre esprit et notre corps s’adaptent aux méandres du stress que nous traversons, en tant que professionnels de ce milieu profondément affecté, mais aussi en tant qu’individus.

Cette publication ne vise ni ne prétend apporter les bonnes réponses ou des solutions toutes faites, mais cherche plutôt à appro fondir les questions abordées lors du CS LAB, en nous offrant la possibilité de prendre du recul, de s’interroger et de réfléchir à ces enjeux majeurs à travers divers témoignages, réflexions, analyses et points de vue d’experts du secteur. Elle trouvera probablement un écho différent en chacun d’entre nous, en fonction de nos expériences personnelles, de nos doutes, de nos sentiments, de notre manière d’être et de répondre aux périodes de stress… Mais, en définitive, ce que vous en ferez et la façon dont vous choisirez d’appliquer ces connaissances à votre propre situation vous appartient.

Destiné aux organisateurs d’événements, aux agents et élus des collectivités territoriales et responsables techniques se préparant à accueillir un chapiteau ou une structure itinérante, ce guide pratique accompagnera également tous ceux qui adhèrent à la Charte Droit de cité, qui reconnait toute l’importance des artistes itinérants pour la diversité de la création et de la vie culturelle. À télécharger sans attendre !

Ce guide pratique a été rédigé à l'attention des agents et élus des collectivités territoriales, des organisateurs d’événements, des responsables techniques se préparant à accueillir un chapiteau ou une structure itinérante, ainsi qu'aux compagnies et artistes de ce secteur.
Il a été conçu pour accompagner les acteurs de terrain et faciliter l'accueil de structures de spectacles itinérants dans l'esprit et la dynamique de la Charte Droit de cité, qui vise à faciliter l’accueil des chapiteaux de cirque et autres structures culturelles circulant dans les territoires.

Ainsi, ce guide des bons usages apporte :

-des conseils pratiques,
-des outils méthodologiques et
-des repères juridiques indispensables

pour mener à bien l’accueil de structures itinérantes, depuis le projet d’installation jusqu’au déroulement du spectacle et la mise en place d’actions de médiation.

Alors que les créations et projets artistiques ancrés dans leur territoire sont plus que jamais pertinents au regard du contexte sanitaire actuel, cette publication arrive à point nommé !

Cette publication rassemble quelques réflexions et éclairages ayant émergés lors de la 5ème édition du Séminaire International pour le Développement des Arts du Cirque, co-organisé avec CIRCa - Pôle National des Arts du Cirque. Cette édition 2019 s'est déroulée à Auch (France), dans le cadre de la 32ème édition du festival de cirque contemporain.

Intitulé "Circus is everywhere!" (Le cirque est partout !), FRESH CIRCUS#5 a exploré à travers un programme riche et varié, la relation entre le cirque et le(s) territoire(s), en mettant l'accent sur la ruralité. Dans cette publication, un large éventail de professionnels du cirque venus du monde entier partagent leurs analyses et observations, en interrogeant les contextes de chaque projet, ses singularités et territoire(s), et en confrontant connaissances et expériences acquises.

In October 2018, Circostrada embarked a dozen of its members to Seoul (South Korea) for a one-week research trip to explore circus and street arts and gain a better understanding of their ecosystem. This field exploration followed a first research trip to Japan, organized in December 2016 with the complicity of Setouchy Circus Factory, and a second one held in Ethiopia, in partnership with Fekat Circus, in February-March 2018.

This research trip took place from 4th to 10th October 2018, in the frame of the Seoul Street Arts Festival–the largest street arts festival in Korea–and the Performing Arts Market Seoul (PAMS), which hosted a European focus on the occasion, organized in close relation and with the support of the European Commission. This focus gathered key European networks and platforms from the sectors, among which: the IETM, In SITU, CircusNext, On the Move, European Dancehouse, European Theatre Convention, and Circostrada.

The programme included key professional meetings with local stakeholders – Korean artists, organisations, cultural operators–visits of central venues dedicated to circus and street arts, various showcases, a dense artistic programme, some qualitative networking time, and many other parallel cultural activities, all set up with a view of grasping the stakes of performing arts in Korea, creating bonds with the main players of the field, and expanding the network’s understanding, vision and connections of these art forms.

This publication aims to render the learnings from this research trip, by sharing the knowledge, experience and resources acquired throughout this one-week immersion in another culture, on the traces of Korean circus and street arts.

« Tu viens d’où ? »
C'est une question – a priori simple – que nous avons tendance à poser lors d’une première rencontre. Une question qui constitue le fondement de notre compréhension des identités géographiques, politiques, historiques, écono miques, linguistiques, émotionnelles et expressives de la personne qui se trouve en face de nous. Une question dont la réponse, pourtant, sera probablement interprétée de manière subjective. Une question qui encadre une opinion préconçue vis-à-vis de notre interlocuteur. Une question dont la réponse, pourtant, force notre interlocuteur à rendre des comptes et, ainsi, à se placer au-delà de la communauté.

Une question a priori simple, qui se trouve être implicitement une affirmation.
Réunies, toutes ces pensées formaient les premiers maillons entre «lieu et identité », fil rouge du séminaire FRESH STREET#3 mi nutieusement exploré à travers débats, visites immersives et présentations artistiques. Face à un monde plus polarisé que jamais, où inégalités et nationalismes racialisés progressent partout, il est difficile aujourd'hui de ne pas se demander comment les arts de la rue vont pouvoir jouer leur rôle – historique et essentiel – en transmettant des messages d’espoir et en encourageant de nouvelles connexions humaines ? Qu’on s’en réjouisse ou non, l’identité pourrait bien se retrouver au centre de la vie politique de demain. Durant ces trois jours, nous nous sommes résolus à échanger sur la façon dont les identités pouvaient transformer les lieux, mais aussi comment ces lieux pouvaient façonner les identités.

Comme l’a déclaré le président irlandais Michael D. Higgins lors de son discours d’ouverture de FRESH STREET#3, «Définir les arts en tant que constituant glorieux d’une communauté vivante et bâtir un meitheal (terme gaélique désignant un soutien mutuel et réciproque) entre les artistes et le public, c’est contribuer à une société dans laquelle chaque personne se sent accueillie, autorisée à y prendre part».

Le besoin d’exister. Le besoin de savoir qui nous sommes. Le besoin d’être reconnu. Le besoin d’avoir une idée claire de notre opinion et de ce qui l’a façonnée. Le besoin de connaître nos origines et nos racines. Le besoin de comprendre nos voisins et ce qu’ils vivent. Le besoin de nous connecter et de tisser des liens entre les territoires. Le besoin de comprendre le passé et de le re lier au présent. Le besoin, pour l’art, de s’identifier, d’exprimer, de traduire, de faire digression. Le besoin d’expression publique et d’expérience collective. Le besoin, pour les arts de la rue, de révolutionner, de modifier et de transformer notre notion de l’espace et notre place. Le besoin, pour l’art, de démocratiser.

Depuis une trentaine d’années, Le Fourneau utilise une installation technique démontable, dénommée « Petits Gradins », afin d’optimiser les conditions d’accueil du public lors de ses manifestations artistiques en espace public.

En qualité de centre de ressources pour les arts de la rue et de l’espace public, Le Fourneau propose en libre accès une notice d’utilisation de ces « Petits Gradins », à l’intention des équipes artistiques et des programmateurs.

Ce document réunit un certain nombre d’informations techniques et réglementaires qu’il convient de respecter pour permettre le meilleur usage de cette installation historique des Arts de la rue.

After the 1st edition in Barcelona & Tàrrega, which gathered more than 350 professionals from 30 different countries, FRESH STREET - International Seminar for the Development of Street Arts, came back to Portugal to open up new perspectives, establish new contacts and celebrate street arts and the artistic creation in the public space!

Organised by Circostrada and ARTCENA, in partnership with Imaginarius - International Street Theatre Festival between May 24-26, 2017 in Santa Maria da Feira (Portugal), this second edition focused on the theme “From Innovation to Sustainability” and brought together street arts players, artists, programmers, journalists, researchers and policy makers for three days of stimulating exchanges, insightful debates and valuable networking.

This publication reports on the contents of the discussions and issues raised during this key seminar.

Le Carnet de la FNCC a été pensé par les élus de la FNCC et réalisé avec le Groupe de concertation d’élus et de professionnels sur les arts du cirque. Le cirque est un art aux formes multiples et au renouvellement esthétique incessant. Sa prise en compte dans les politiques culturelles locales apporte dynamisme, cohésion et réflexion à la vie collective. La mobilité des chapiteaux et des troupes itinérantes illuminent d’invention l’espace public. Les écoles, les festivals, les compagnies de cirque sont des partenaires incontournables des élus. Ce guide, qui évoque les différents apports du cirque et réunit de nombreux entretiens et témoignages d'élus, des responsables et d'artistes, veut les en convaincre. [résumé de l'éditeur]