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La Boulaye, Pauline de
Paris : Artcena, 2019
En 1768, Philip Astley, écuyer anglais entreprend la création d’un spectacle original.
Il rassemble en un lieu, l’art équestre, savoir issu de la haute école militaire et des chevaliers, et les arts forains, perpétrés sur les foires. Sans le savoir, il met en place les fondamentaux de ce qui va devenir le cirque moderne : la piste de 13 mètres, la succession de numéros, une musique et des costumes d’inspiration militaire.
L’heure est à la création de nouveaux loisirs populaires. La concurrence et les obstacles poussent Astley et ses pairs à semer leurs projets à travers l’Europe. À Paris, la graine prend à la veille de la Révolution.
Le cirque va cristalliser les bouleversements : les exercices militaires à cheval permettent de relater avec réalisme les événements historiques dans des pantomimes. Le succès est démesuré.
Au milieu du 19ème siècle, dans la célébration post-révolutionnaire de l’entente du peuple et des élites, les cirques stables se multiplient. Leur architecture de pierre affirme un cercle. Tandis que des pantomimes emphatiques se jouent dans des hippodromes accueillant jusqu’à 12 000 spectateurs.
Le cheval joue un rôle moteur et médiatique dans l’avènement du cirque moderne. C’est pourtant un peu comme son dernier rôle dans la société des hommes avant les transformations urbaines, la révolution industrielle, l’invention de la voiture et du train.
Ultime rôle qui pose la question du lien sacré de l’homme avec l’animal et qui interroge la notion de modernité. [présentation de l'auteur]
En 1768, Philip Astley, écuyer anglais entreprend la création d’un spectacle original.
Il rassemble en un lieu, l’art équestre, savoir issu de la haute école militaire et des chevaliers, et les arts forains, perpétrés sur les foires. Sans le savoir, il met en place les fondamentaux de ce qui va devenir le cirque moderne : la piste de 13 mètres, la succession de numéros, une musique et des costumes d’inspiration militaire.
L’heure est à la ...