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«Dans cette école, il y a des élèves de partout dans le monde et ils entrent maintenant dans la profession. J’ai ressenti un grand besoin de leur communiquer toutes les possibilités du cirque que moi, l’Italienne, j’avais vues dans la Commedia dell’Arte, l’Opéra bouffe et, bien sûr, dans le cinéma de Fellini […] Ce que vous aller voir est donc un voyage fait de générosité, de difficultés, de découvertes. Comme dans tous les voyages, il y a des essais, des réflexions, des déviations qui éloignent de la voie déjà tracée, et de généreuses inventions théâtrales qui n’arriveront peut-être à maturité que dans quelques années. Nous avons voulu partager avec vous cette partie de notre processus de création théâtrale, parce que, comme Fellini, nous pensons que le cirque peut raconter l’aventure de la vie (notre vie). Dans notre spectacle, une myriade d’histoires et de personnages s’entremêlent, provenant des images du monde fantastique de Fellini. Mais ne vous attendez pas à un spectacle biographique sur le maestro. Nous entrons dans son monde de façon de façon motive et subjective ; nous le réinventons en tentant d’y recréer l’émotion, le charme, la surprise, la folie à travers un montage surréaliste des images et des sons. Oui, en hommage à Fellini et à son amour pour les délires verbaux des clowns et la langue cosmopolite du cirque, dans Circo Paradiso, on hurle, on chante, on parle avec le « gramelot », ce drôle de langage de la Commedia dell’Arte, en plus de jouer et de danser les pieds dans les nuages.
Merci de la générosité et de la disponibilité que vous avez mises à bousculer votre propre sécurité.» Valéria Campo, metteure en piste