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LIVRES
Fagot, Sylvain ; Uzel, Jean-Philippe
Paris : L'Harmattan, 2006
La question de l'articulation de l'oeuvre et de la sensibilité collective a connu une nouvelle actualité avec le pragmatic turn pris par les sciences humaines et sociales depuis une vingtaine d'années. Il est désormais admis que l'énoncé artistique (le contenu et la forme de l'oeuvre) est inséparable de l'énonciation artistique (les effets produits par l'oeuvre), et que finalement l'oeuvre n'existe pas en dehors de son contexte de diffusion et de réception. Ici les théories du langage rejoignent l'histoire sociale et la sociologie de l'art. Cette approche pragmatique, qui prend le contre-pied d'une certaine tradition essentialiste, suppose que les oeuvres sont des construits sociaux, mais qu'en retour elles transforment les grandes configurations sensibles qui les ont créées. Finalement, l'approche pragmatique nous demande d'admettre que l'oeuvre est ce qu'elle fait. Mais, précisément, qu'est-ce que l'oeuvre «fait» et «fait faire»? L'objectif du colloque a été de répondre à cette question en tentant de comprendre en quoi les formes de l'énonciation artistique (arts plastiques, littérature, cinéma...) contribuent à façonner et à modifier la socialité - entendue ici comme la sensibilité collective, comme l'«être-ensemble» d'un groupe social. [résumé de l'éditeur]
La question de l'articulation de l'oeuvre et de la sensibilité collective a connu une nouvelle actualité avec le pragmatic turn pris par les sciences humaines et sociales depuis une vingtaine d'années. Il est désormais admis que l'énoncé artistique (le contenu et la forme de l'oeuvre) est inséparable de l'énonciation artistique (les effets produits par l'oeuvre), et que finalement l'oeuvre n'existe pas en dehors de son contexte de diffusion et ...
Cote : 306.47