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Pourquoi encore le clown ?
Parce que je crois qu’il est une bonne école de théâtre. Il fait appel à la spontanéité, à la fraîcheur et à la naïveté qui logent chez l’acteur. C’est un fonds de commerce souvent ignoré, oublié, sinon délaissé dans l’arrière-boutique du théâtre. Alors que le bouffon, lui, attend l’acteur intelligent et sa moquerie. Il loge du côté de la satire joyeuse en diable. Mettons qu'il nous manque par les temps qui stagnent…
Suivi des pièces Le Boufforum et Christoeuf

In this lively work, Beatrice K. Otto takes us on a journey around the world in search of one of the most colorful characters in history—the court jester. Though not always clad in cap and bells, these witty, quirky characters crop up everywhere, from the courts of ancient China and the Mogul emperors of India to those of medieval Europe, Africa, the Middle East, and the Americas. With a wealth of anecdotes, jokes, quotations, epigraphs, and illustrations (including flip art), Otto brings to light little-known jesters, highlighting their humanizing influence on people with power and position and placing otherwise remote historical figures in a more idiosyncratic, intimate light.

Most of the work on the court jester has concentrated on Europe; Otto draws on previously untranslated classical Chinese writings and other sources to correct this bias and also looks at jesters in literature, mythology, and drama. Written with wit and humor, Fools Are Everywhere is the most comprehensive look at these roguish characters who risked their necks not only to mock and entertain but also to fulfill a deep and widespread human and social need.

By its very nature the clown, as represented in art, is an interdisciplinary phenomenon. In whichever artform it appears – fiction, drama, film, photography or fine art – it carries the symbolic association of its usage in popular culture, be it ritual festivities, street theatre or circus. The clown, like its extended family of fools, jesters, picaros and tricksters, has a variety of functions all focussed around its status and image of being “other.” Frequently a marginalized figure, it provides the foil for the shortcomings of dominant discourse or the absurdities of human behaviour.
Clowns, Fools and Picaros represents the latest research on the clown, bringing together for the first time studies from four continents: Europe, America, Africa and Asia. It attempts to ascertain commonalities, overlaps and differences between artistic expressions of the “clownesque” from these various continents and genres, and above all, to examine the role of the clown in our cultures today. [editor summary]

Le fou, roi des théâtres : De l'antiquité jusqu'au 17e siècle, les riches et les puissants eurent toujours auprès d'eux des bouffons, des fous. Le fou était le provocateur suprême. Serge Martin nous conte les multiples transformations de ce personnage, serviteur, amuseur, capricieux, sauvage, imprévisible, fantaisiste, dérisoire, superficiel… que l'on retrouve tout au long de l'histoire du théâtre. Voyage en Commedia Dell'Arte : L'un des phénomènes les plus importants de l'histoire du théâtre moderne, la Commedia Dell'Arte, fut développé par des gens qui avaient toujours fait des professions jugées basses ou infâmentes : bouffons, charlatans, saltimbanques, acrobates et prestidigitateurs publics. Ce qui signifie qu'ils enfreignaient ouvertement les règles dominantes. Cette seconde partie est un recueil de leurs textes, avec des prologues, des scènes de contrastes, des tirades, des bons mots et des répliques qui pouvaient servir dans différentes occasions. Des textes d'acteurs pour les acteurs.

Figure emblématique, mythique, universelle des arts du spectacles dans ce second millénaire finissant, le clown n'en finit pas de porter beau. Il infléchit le discours de la dérision dans les domaines les plus variés de la tradition comme de la modernité. Investissant l'univers du social et du politique, il se décline de plus en plus souvent au féminin. Si le clown habite la conscience du citoyen, s'il contribue à la mise à distance de la vie quotidienne, il permet aussi la relecture du patrimoine culturel international. Le clown déstabilise pour mieux cimenter les humains par le rire. S'Il désacralise, c'est pour mieux permettre de structurer, d'affirmer priorités, valeurs individuelles et communautaires.

D’abord authentique débile mental, objet de collection des ménageries royales, le Fou de cour devient, au fil des siècles, le double du roi, sa contrefaçon grotesque.
Somptueusement entretenu, il assume la lourde tâche d’égayer le souverain en l’arrachant, sous l’effet du rire, à l’hystérie de la puissance, pour le réintégrer dans l’humanité vraie. Sans cesse à ses côtés, il le traite en intime, le tutoie, le critique, le conseille, le persifle. En toute impunité. Mais surtout – privilège inouï –, il a seul le droit de lui dire la vérité. Il est l’envers du pouvoir, le lieu de l’irrévérence et du désordre, c’est-à-dire aussi le lieu de la fête, avec ses turbulences et ses dérèglements, où se défoulent le pulsions de violence.
C’est l’histoire à la fois mythique et réelle de ces bouffons que Maurice Lever fait revivre, tout en s’attachant à leur signification symbolique. Des Saturnales de l’Antiquité à la candidature de Coluche, en passant par la Fête des fous, la Mère folle de Dijon, Triboulet, Chicot, Mathurine ..., se déploient des cérémonies aux rites étranges et une galerie de personnages pittoresques qui prouvent, s’il en était besoin, qu’aucune société n’a jamais pu se passer de Perturbateurs.

This is a monumental history of that universally trancing, international phenomenon-the circus. It is the most complete chronicle of circuses and circus lore ever written in the english language. No reader can fail to be impressed by the scope of its coverage and the vividness of its descriptions. No lover of circus wonders can remain unmoved while reading of the people and performances that illuminated circus life.

The author reveals the origins of circus acts among Greek and Roman acrobats and medieval minstrels, tracing their development through eighteenth-century
fairs where they were combined with displays of horse riding in a circular ring to form a new style of presentation. He then follows the evolution of circuses during the nineteenth century, showing how novel acts and exhibitions of animal training were introduced to produce the circus we know today.

Mr. Speaight demonstrates the special way in which the circus grew in the United States, where three-ring circuses were transported over vast distances by railroad; and he describes the Golden Age of the circus in Europe, when circus riders ranked with ballet stars in popular esteem. Finally, he provides an up-to-the-minute account of circuses in the world today.

The author's account is based on many years of research in unpublished manuscripts and museum collections, and he reverses some long.held errors of previous writers on the subject. His book contains exhaustive notes and an appendix, listing circus buildings in London, New york and paris, which brings together information never before printed, giving the book great value as a permanent work of reference. [editor summary]

Le clown contemporain sort du milieu traditionnel du cirque pour investir d’autres lieux du social (école, hôpital, camps de réfugiés, etc.). Dans tous ces milieux, le clown comme figure friponne défie notre vision du monde et nous invite à renouveler nos manières de concevoir l’identité, la prise en charge et l’accompagnement des individus. En se donnant pour fonction d'échapper à toute catégorisation, le clown ne répond pas à ce qu’on attend de lui, vit dans l’imprévu et secoue tout ce qui s’enkyste ou s’engourdit. Cet être fondamentalement libre et engagé, profond et léger traduirait une posture existentielle particulière : celle du funambule en équilibre entre les contraires. La pensée peut-elle accepter de marcher avec lui en renonçant à l’espoir de le cerner? [résumé de l'éditeur]