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Entre danse, cirque et science, Kitsou Dubois expérimente une nouvelle approche du mouvement à bord d'avions qui recréent les conditions d'absence de gravité. Elle revisite les gestes fondamentaux de la danse sur terre. Cette expérience est à la fois merveilleuse et mélancolique car proche d'un état de danse parfait : ce moment où toutes les tensions et les forces en jeu s'organisent pour donner la sensation de ne plus peser. Ce livre transmet des émotions, des sensations d'être dans un milieu où l'on ne tombe plus, où l'on est repoussé lorsqu'on touche quelque chose ou quelqu'un. Une relation paradoxale émerge entre la perception du corps en apesanteur ou sur terre. C'est également le récit d'une exploration chorégraphique pour inverser l'équilibre entre le poids de la réalité et la légèreté de l'imaginaire. En croisant les techniques du cirque et de la danse avec les technologies numériques, on découvre un processus de création complexe et fascinant.

La publication des actes du colloque "Du fil à la slackline" marque une première étape de recherche sur les disciplines circassiennes et sportives liées au fil (funambule, slackline, fil de fer). Cet ouvrage regroupe les contributions de plusieurs chercheur.euse.s issu.e.s de différents champs (arts de la scène, STAPS, histoire, ethnologie, arts plastiques et architecture) dans une optique transdisciplinaire. En deuxième partie de publication, trente-six entretiens inédits avec des artistes offrent un bel aperçu de la variété contemporaine des pratiques et des approches de l’équilibre sur fil et permettent, dans leurs points de convergence et leurs singularités, de dégager des pistes de réflexion sur les pratiques contemporaines du fil, sur ses invariants et ses renouvellements.

Si le terme de dramaturgie, vers lequel tous les regards du présent ouvrage convergent, était peu employé au cirque avant les années 2000, il connaît aujourd'hui dans ce domaine un essor important, qui génère nécessairement des questionnements sur sa signification précise et sur les enjeux qu'il recouvre.

Cette publication est nourrie de contributions des différent-es intervenant-es du Certificat en dramaturgies circassiennes (CNAC/ESAC) mais aussi de chercheur-euses et d'artistes qui ont vivement contribué à l'analyse de la place de la dramaturgie au cirque. Elle se déploie par contours et détours, à travers une exploration de cette notion protéiforme, qui génère autant de méfiance que d'enthousiasme et semble parfois résister à la définition. Quel est le rôle et la place du dramaturge dans une création ? D'où vient la dramaturgie, comment peut-elle s'appliquer au cirque et quels types d'entrelacements produit-t-elle entre les différents arts ? Quelles potentialités pour le cirque ouvre le développement de dramaturgies « plurielles », « ouvertes », « sensibles » ?

Bien plus qu'un manuel, qui fixerait une méthode ou une vérité, ce recueil d'articles se veut avant tout un outil mis à disposition de toutes les personnes qui s'intéressent aux arts du cirque contemporain.

L’exposition Acrobates est réalisée par les musées municipaux de Châlons-en-Champagne en partenariat avec le Centre national des arts du cirque (Cnac) et en co-commissariat avec Pascal Jacob, historien du cirque et directeur artistique du cirque Phénix et du Festival Mondial du Cirque de Demain. À travers les collections des musées municipaux et l’incroyable collection privée Jacob-William, le thème de l’acrobate se décline sous toutes ses formes.

Acrobates met en lumière une sélection d’œuvres de typologies, époques et origines différentes, qui mettent toutes à l’honneur le geste acrobatique. Depuis les sculptures étrusques du ve siècle avant notre ère jusqu’aux œuvres de Picasso, Matisse ou Derain, le thème de l’acrobate est une inépuisable source d’inspiration.

Ce catalogue présente également des prêts de grands musées nationaux et internationaux, grâce à la participation de nombreuses institutions : Musée du Quai Branly-Jacques Chirac (Paris), MUCEM (Marseille), Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, Nouveau Musée National de Monaco, Musée National des Arts Asiatiques – Guimet (Paris), Musée Picasso-Paris, Musée du Louvre (Paris), Musée des arts et métiers – Cnam (Paris), Musée Rodin (Paris), Bibliothèque municipale d’Angers, Musée Rolin d’Autun, ainsi que la collection privée « Circus Art Museum J.Y. et G. Borg ». [résumé de l'éditeur]

For several years now, the Centre national des arts du cirque (CNAC) has been developing a new approach to composition and new acrobatic forms.This interest is most often reflected in the diversity of stakeholders and educators and in the acro-dance meetings, which took place at the CNAC on April 2017. Acrobatics constantly enriches its gestural alphabet and reinvents itself, recomposes itself, hybridizes itself even thanks to its performers. Thus, we asked the pedagogues and specialists of the CNAC (Karine Noël, Damien Fournier, David Soubies, Julie Tavert, Arnaud Thomas, William Thomas) to develop a comprehensive and concise approach that would summarise their thoughts and impressions on contemporary acrobatics.

Cet ouvrage est le prolongement des journées d'étude organisées en partenariat avec le Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne (Cnac), la chaire d'innovation cirque et marionnette (ICiMa) et la société française d’histoire du sport (SFHS). Cet opus est bien plus que de simples actes puisque l’ouvrage est également enrichi des contributions d’autres scientifiques et que le propos a été réorganisé pour présenter la dynamique des formations en cirque et arts du cirque et plus largement des activités physiques artistiques, à différentes échelles territoriales (Europe, Canada), formations scolaires dans le cadre de l’EPS jusqu’aux écoles supérieures de formation en arts du cirque ou celles adressées à de jeunes enfants dans le cadre de l’enseignement primaire… L’ambition poursuivie est l’analyse de la diversité des processus de formation en, et par, les activités physiques artistiques, dans leurs dynamiques diachronique et synchronique. [résumé de l'éditeur]

Au cœur de cet ouvrage se trouve la parole précieuse de costumières et d’un costumier de cirque d’aujourd’hui recueillie par la Chaire ICiMa à l’occasion d’entretiens destinés à collecter auprès de ceux qui les font le savoir-faire spécifique à la création des costumes que portent les artistes en scène. Ce savoir-faire est souvent développé par les costumières elles-mêmes au gré des expériences, à l’écoute des acrobates, clowns, jongleurs, etc., et participe pleinement aux dramaturgies élaborées au sein des créations.

Cette série de portraits de costumières, souvent indépendantes et dont certaines prennent en charge le costume de sa conception à sa confection, jusqu’à son entretien en tournée, vient s’ajouter un aperçu des ateliers de confection de costumes du Cirque du Soleil à Montréal et, par le biais de l’expérience de Pascal Jacob, de ceux de l’entreprise de spectacles du Belge Franco Dragone. Ces ateliers cultivent tout aussi méticuleusement, mais à plus grande échelle un savoir-faire spécifique à la création de costumes de cirque et réunissent pour ce faire une grande variété de métiers de l’artisanat et de la confection textile.

Les articles de Pascal Jacob, historien du cirque et costumier, et de Marion Guyez, secrétaire scientifique de la chaire ICiMa, docteure en arts du spectacle et artiste de cirque s’intéressent selon une approche historique et esthétique à la place que les costumes occupent dans les créations circassiennes, à la façon dont cette « écorce du mouvement » met en valeur les corps et leurs prouesses, aux différentes esthétiques de ces costumes, aux tendances qui se dessinent et à leurs évolutions jusque sur les scènes contemporaines où les costumes se défont parfois des textiles aux tons et à la matière chatoyants. Ils abordent ainsi la place importante que le choix des costumes occupe dans la composition des spectacles de cirque et dans l’élaboration de leurs dramaturgies, la fameuse « justesse » évoquée par plusieurs des costumières interrogées.

Une partie de l’ouvrage est enfin consacrée aux recherches menées par la chaire ICiMa et le Cnac sur les textiles et les costumes. Les costumières Gabrielle Marty et Sofia Bencherif font ainsi part de leur expérience de la création des costumes du spectacle Atelier 29, mis en scène par Mathurin Bolze, Compagnie MPTA, avec la 29e promotion du Cnac dans le cadre de leur formation à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de Lyon.
Cyril Thomas, responsable de la recherche au Cnac et co-titulaire de la chaire ICiMa et Victor Spazzola de l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH) présentent notamment une synthèse des premiers résultats des recherches du chantier Textiles innovants. Ils détaillent les étapes qui ont permis d’aboutir à la réalisation de combinaisons de protection destinées à la pratique du tissu et de la corde d’une part et au mât chinois d’autre part.

« Ce carnet, qui est l’occasion de faire un état des lieux de l’acrobatie au cirque de nos jours, montre le lien et la complémentarité de toutes les influences opérantes depuis les années 1970 qu’élèves, artistes et enseignants continuent à enrichir. Dans les écoles de cirque professionnelles, les enseignants en danse ont été responsabilisés dans cet accompagnement. C’est souvent par leur suivi ou par les recherches communes avec les enseignements techniques et artistiques que toutes les influences extérieures sont mises en relation. Ces réflexions démontrent la grande richesse d’un enseignement transdisciplinaire et ouvert. » (extrait de l’introduction d’Arnaud Thomas)

Ce carnet qui fait suite aux rencontres d’acro-danse qui ont eu lieu au Cnac à Châlons-en-Champagne les 7, 8 et 9 avril 2017 s’inscrit dans l’axe « Terminologie » des recherches menées par la Chaire ICiMa. [résumé de l'éditeur]

L'art vivant implique le corps dans la création d'une esthétique intercorporelle : relation directe avec le public, échanges entre les partenaires, émersion de sensations intimes. Par le contact tactile des mains, des corps et des peaux, des informations invisibles sont activées dans les réseaux nerveux, hormonaux et cérébraux. Ainsi, les artistes se reconnaissent par la projection de leur espace corporel qui repose sur une sensibilité empathique, dans une reconnaissance affective et sur une résonance motrice. [résumé de l'éditeur]

The art of magic relies on tricking our brains into experiencing the impossible. Years of
performance experience has allowed magicians to refine and perfect their deceptive
techniques, and scientists have now started to investigate these techniques to help uncover
some of the mysteries of the human brain. The Science of Magic has become a field of its own
right, and huge advances have been made in furthering our understanding why these illusions
work. We review the latest scientific research on magic and misdirection and explore what
these deceptive techniques tells us about perception, memory and reasoning.

When faced with a difficult question, people sometimes work out an answer to a related, easier question without realizing that a substitution has taken place (e.g., Kahneman, 2011, Thinking, fast and slow. New York, Farrar, Strauss, Giroux). In two experiments, we investigated whether this attribute substitution effect can also affect the interpretation of a simple visual event sequence. We used a magic trick called the 'Flushtration Count Illusion', which involves a technique used by magicians to give the illusion of having seen multiple cards with identical backs, when in fact only the back of one card (the bottom card) is repeatedly shown. In Experiment 1, we demonstrated that most participants are susceptible to the illusion, even if they have the visual and analytical reasoning capacity to correctly process the sequence. In Experiment 2, we demonstrated that participants construct a biased and simplified representation of the Flushtration Count by substituting some attributes of the event sequence. We discussed of the psychological processes underlying this attribute substitution effect.

Les textes de ce recueil ont été réunis par Cyril Thomas et Diane Moquet, à qui nous
adressons nos remerciements pour ce long travail de collecte. Certains extraits nous ont aussi été envoyés dans le cadre de la première séance du séminaire Quand le cirque se raconte : paroles et voix plurielles du cirque. Mémoires, histoires, archives (organisé par l'UMR Litt&Arts - Université Grenoble Alpes et la chaire ICiMa, Centre national des arts du cirque) et nous remercions les intervenant·e·s qui nous les ont fait parvenir.

Les textes que nous avons récoltés présentent de multiples visions du cirque : on y décèle les images du cirque véhiculées par la littérature aussi bien que les personnages et impressions retenus par les chroniqueur·ses du début du xxème siècle. Nous avons aussi tenu à faire apparaître les écrits d’artistes contemporain·es qui théorisent leur propre pratique et décrivent l’espace qui est le leur.

Le cirque, tu veux raconter le cirque ?
Tu crois que ça se raconte ?
Et puis qu’est-ce que c’est le cirque ?

Les extraits répondent, chacun à leur manière, à ces questions. Ils se contredisent et se
complètent. Ils créent des mythes et les perpétuent : le grand récit du cirque se trace entre les lignes. Nous avons cherché à le mettre en valeur, sans le cacher mais sans pour autant en être dupe. Quels sont les figures, les modèles et les imaginaires construit au fil du temps par la littérature sur le cirque ? Les différentes sections de textes révèlent quelques-unes de ces manières de raconter le cirque – si l’on sait encore de quoi on parle. Néanmoins, au-delà de toutes ces interrogations, il s’agit aussi de se plonger dans les mots des auteur·es comme dans le bac à popcorn d’un chapiteau imaginaire et d’en ressortir les yeux collés de sucre et de poésie.