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Bourgeois, Yoann ; Les Subsistances
2011
L'art de la fugue peut être considéré comme une étude dramatique, ou mieux, un théorème. On y expose en plusieurs phases la déconstruction méticuleuse d'un bloc de matière monolithique par deux acteurs, un homme et une femme, parallèlement à l'interprétation, en vis à vis, de l'œuvre éponyme de Jean Sébastien Bach. Cela vise, théâtralement, à la précision d'une leçon, mais une leçon fictive, ludique, elliptique, suspendue. Il pourrait être question d'une certaine métaphysique, mais à l'accent bourguignon, bien vite ramenée sur terre. Qui n'a pas rêvé de pouvoir déplacer les éléments d'un songe ? La géométrie sait transpirer, elle a ses passions aussi : passions de relais, de superposition, d'angle, d'écart, de chute, de vol. Ses forces. On pense aux enfants qui jouent avec les pièces d'un cube. L'horizon et l'origine sans doute sont perçues comme des formes totales : le Grand Tout, les acteurs sont en deçà, mais ils tendent vers cela. À la fin Bach meurt, en pleine fugue.
- Que reste-t-il ?
[présentation de la cie]
L'art de la fugue peut être considéré comme une étude dramatique, ou mieux, un théorème. On y expose en plusieurs phases la déconstruction méticuleuse d'un bloc de matière monolithique par deux acteurs, un homme et une femme, parallèlement à l'interprétation, en vis à vis, de l'œuvre éponyme de Jean Sébastien Bach. Cela vise, théâtralement, à la précision d'une leçon, mais une leçon fictive, ludique, elliptique, suspendue. Il pourrait être ...