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Bien que les cirques et les zoos achètent les mêmes espèces, l'analyse de leurs présentations respectives révèlent des différences fondamentales dans le traitement symbolique dont les animaux sont l'objet. Le cadre conceptuel fourni par l'opposition Mythes/Rites, telle qu'elle est développée dans des travaux récents de C1. Lévi-Strauss, peut rendre compte, semble-t-il, du contraste observé entre une institution qui illustre le savoir zoologique de son temps par une sorte de « discours » pédagogique concret (le jardin zoologique) et une institution dont les performances animales tendent à réduire, ou même à combler, les écarts que la science instaure entre les espèces (le cirque). L'hypothèse proposée dans cet essai est que, par certains de leurs aspects, les zoos se situent du côté du Mythe, tandis que les cirques relèvent du Rite. [résumé JSTOR]