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During the last 300 years circus clowns have emerged as powerful cultural icons. This is the first semiotic analysis of the range of make-up and costumes through which the clowns' performing identities have been established and go on developing. It also examines what Bouissac terms 'micronarratives' - narrative meanings that clowns generate through their acts, dialogues and gestures.

Putting a repertory of clown performances under the semiotic microscope leads to the conclusion that the performances are all interconnected and come from what might be termed a 'mythical matrix'. These micronarratives replicate in context-sensitive forms a master narrative whose general theme refers to the emergence of cultures and constraints that they place upon instinctual behaviour.

From this vantage point, each performance can be considered as a ritual which re-enacts the primitive violence inherent in all cultures and the temporary resolutions which must be negotiated as the outcome. Why do these acts of transgression and re-integration then trigger laughter and wonder? What kind of mirror does this put up to society? In a masterful semiotic analysis, Bouissac delves into decades of research to answer these questions. [editor summary]

En nous racontant l’histoire des costumes du cirque, Serge Airoldi remonte au XVIIIe siècle où naît, à Londres, le cirque moderne. La belle histoire des écuyers et écuyères, des artistes dans les airs, des dompteurs, dresseurs et belluaires, des clowns qui forment une galaxie à eux seuls, passe par les transformations successives des corps. De ses origines, le cirque a conservé épaulettes et brandebourgs, l’élégance des officiers, mais s’est tour à tour dénudé, déguisé, féminisé , déformé. Des paillettes d’un costume de clown signé Vicaire à la défroque hors d’âge d’un enfant de la balle aujourd’hui, ce livre émouvant convoque les figures d’artistes mythiques et nous montre comment le cirque ne cesse de se régénérer pour offrir encore et toujours un spectacle vivant. [résumé de l'éditeur]

Figure emblématique, mythique, universelle des arts du spectacles dans ce second millénaire finissant, le clown n'en finit pas de porter beau. Il infléchit le discours de la dérision dans les domaines les plus variés de la tradition comme de la modernité. Investissant l'univers du social et du politique, il se décline de plus en plus souvent au féminin. Si le clown habite la conscience du citoyen, s'il contribue à la mise à distance de la vie quotidienne, il permet aussi la relecture du patrimoine culturel international. Le clown déstabilise pour mieux cimenter les humains par le rire. S'Il désacralise, c'est pour mieux permettre de structurer, d'affirmer priorités, valeurs individuelles et communautaires.