Documents 

For several years now, the Centre national des arts du cirque (CNAC) has been developing a new approach to composition and new acrobatic forms.This interest is most often reflected in the diversity of stakeholders and educators and in the acro-dance meetings, which took place at the CNAC on April 2017. Acrobatics constantly enriches its gestural alphabet and reinvents itself, recomposes itself, hybridizes itself even thanks to its performers. Thus, we asked the pedagogues and specialists of the CNAC (Karine Noël, Damien Fournier, David Soubies, Julie Tavert, Arnaud Thomas, William Thomas) to develop a comprehensive and concise approach that would summarise their thoughts and impressions on contemporary acrobatics.

« Ce carnet, qui est l’occasion de faire un état des lieux de l’acrobatie au cirque de nos jours, montre le lien et la complémentarité de toutes les influences opérantes depuis les années 1970 qu’élèves, artistes et enseignants continuent à enrichir. Dans les écoles de cirque professionnelles, les enseignants en danse ont été responsabilisés dans cet accompagnement. C’est souvent par leur suivi ou par les recherches communes avec les enseignements techniques et artistiques que toutes les influences extérieures sont mises en relation. Ces réflexions démontrent la grande richesse d’un enseignement transdisciplinaire et ouvert. » (extrait de l’introduction d’Arnaud Thomas)

Ce carnet qui fait suite aux rencontres d’acro-danse qui ont eu lieu au Cnac à Châlons-en-Champagne les 7, 8 et 9 avril 2017 s’inscrit dans l’axe « Terminologie » des recherches menées par la Chaire ICiMa. [résumé de l'éditeur]

Katrin Wolf conduit ses recherches à partir d’une notation créée en 1955 par Rudolf Benesh pour transcrire le mouvement humain. Incité à cette invention par sa femme Joan Benesh, danseuse au Sadler’s Wells Ballet, Rudolf Benesh, mathématicien, fonde le Benesh Institute of Choreology à Londres en 1962. Son système se diffuse dans les sphères de l’enseignement en danse. De nos jours, cette notation visuelle, synthétique et très maniable, est principalement appliquée aux mouvements dansés. Elle est utilisée dans les compagnies de répertoire où les notateurs font partie intégrante de l’équipe artistique. La notatrice Dany Levêque, par exemple, crée les partitions de toutes les créations du chorégraphe Angelin Preljocaj.

La démarche de Katrin Wolf repose sur l’adaptation de cette notation du mouvement aux disciplines circassiennes. Le système permet de séparer diverses informations liées au temps, à l’espace, à la dynamique, au corps et à l’objet, puis de les composer pour permettre leur interaction dans la lecture. Ces partitions peuvent se superposer avec d’autres écritures comme la notation musicale ou le système siteswap pour le jonglage. Il s’agit ainsi de développer un outil et un langage à vocation universel pour les arts du cirque, permettant à la fois la communication, la création, l’analyse et la transmission, favorisant à long terme la constitution d’un répertoire écrit du cirque. Cette nouvelle modalité de transmission par le biais de traces écrites renouvelle les conditions de reprise pour les interprètes. L’outil de notation permet à la fois la composition, l’apprentissage et la reprise des œuvres. Par ailleurs, la connaissance de l’écriture de mouvements offre au circassien la possibilité d’aiguiser son regard et d’affiner son analyse du mouvement, en lien avec sa pratique.

Katrin Wolf conduit ses recherches à partir d’une notation créée en 1955 par Rudolf Benesh pour transcrire le mouvement humain. Incité à cette invention par sa femme Joan Benesh, danseuse au Sadler’s Wells Ballet, Rudolf Benesh, mathématicien, fonde le Benesh Institute of Choreology à Londres en 1962. Son système se diffuse dans les sphères de l’enseignement en danse. De nos jours, cette notation visuelle, synthétique et très maniable, est principalement appliquée aux mouvements dansés. Elle est utilisée dans les compagnies de répertoire où les notateurs font partie intégrante de l’équipe artistique. La notatrice Dany Levêque, par exemple, crée les partitions de toutes les créations du chorégraphe Angelin Preljocaj.

La démarche de Katrin Wolf repose sur l’adaptation de cette notation du mouvement aux disciplines circassiennes. Le système permet de séparer diverses informations liées au temps, à l’espace, à la dynamique, au corps et à l’objet, puis de les composer pour permettre leur interaction dans la lecture. Ces partitions peuvent se superposer avec d’autres écritures comme la notation musicale ou le système siteswap pour le jonglage. Il s’agit ainsi de développer un outil et un langage à vocation universel pour les arts du cirque, permettant à la fois la communication, la création, l’analyse et la transmission, favorisant à long terme la constitution d’un répertoire écrit du cirque. Cette nouvelle modalité de transmission par le biais de traces écrites renouvelle les conditions de reprise pour les interprètes. L’outil de notation permet à la fois la composition, l’apprentissage et la reprise des œuvres. Par ailleurs, la connaissance de l’écriture de mouvements offre au circassien la possibilité d’aiguiser son regard et d’affiner son analyse du mouvement, en lien avec sa pratique. [résumé de l'éditeur]

This book takes its starting point in a rare experiment, that of an academic researcher attempting to learn to do circus. What happens to the knowledge of the performance theoretician when physically engaging with the circus arts? One of the (im)material outcomes of this experiment is what the author calls "homemade academic circus” - a series of lecture-performances on performance-related academic questions, presented and discussed through circus disciplines. The interest of homemade academic circus, and the analysis of it presented in this book, lies not only in the fact that it is a form of curiosity within academic research. It is also worth noting that the main character in this experiment (sometimes known as the “professional amateur” or the “academic freak”, the alter egos of the researcher) goes through the opposite process of what many artists within artistic and practice-based research experience today. What happens if, rather than going from art to academia, one would go from academia to art? Which cultural and paradigmatic shocks would that produce, and how would that influence the researcher’s understanding of knowledge and thinking? [editor summary]

Katrin Wolf conduit ses recherches à partir d'une notation créée en 1955 par Rudolf Benesh pour transcrire le mouvement humain. Incité à cette invention par sa femme Joan Benesh, danseuse au Sadler's Wells Ballet, Rudolf Benesh, mathématicien, fonde le Benesh Institute of Choreology à Londres en 1962. Son système se diffuse dans les sphères de l'enseignement en danse. De nos jours, cette notation visuelle, synthétique et très maniable, est principalement appliquée aux mouvements dansés. Elle est utilisée dans les compagnies de répertoire où les notateurs font partie intégrante de l'équipe artistique. La notatrice Dany Levêque, par exemple, crée les partitions de toutes les créations du chorégraphe Angelin Preljocaj.

La démarche de Katrin Wolf repose sur l'adaptation de cette notation du mouvement aux disciplines circassiennes. Le système permet de séparer diverses informations liées au temps, à l'espace, à la dynamique, au corps et à l'objet, puis de les composer pour permettre leur interaction dans la lecture. Ces partitions peuvent se superposer avec d'autres écritures comme la notation musicale ou le système siteswap pour le jonglage. Il s'agit ainsi de développer un outil et un langage à vocation universel pour les arts du cirque, permettant à la fois la communication, la création, l'analyse et la transmission, favorisant à long terme la constitution d'un répertoire écrit du cirque. Cette nouvelle modalité de transmission par le biais de traces écrites renouvelle les conditions de reprise pour les interprètes. L'outil de notation permet à la fois la composition, l'apprentissage et la reprise des oeuvres. Par ailleurs, la connaissance de l'écriture de mouvements offre au circassien la possibilité d'aiguiser son regard et d'affiner son analyse du mouvement, en lien avec sa pratique. [résumé de l'éditeur]

The research team quickly realised how limited the sources of funding for the mobility of cultural journalists are. After consultation with the Unpack the Arts partners, it was decided to revise the content of the guide in order to complement the information presented with a research section and produce a more complete advocacy tool for those lobbying national and EU funders and policy-makers. The research/advocacy section is based particularly on the feedback given by the first groups of cultural journalists to take part in the Unpack the Arts residencies. [editor summary]

Cette recherche-action avait pour objectif de tester l'introduction d'une approche de l'entraînement provenant de la pratique sportive, l’entraînement à la prise de décision, dans la formation supérieure en arts du cirque. À travers l'identification d'habiletés cognitives importantes à développer et l'utilisation d'outils pédagogiques favorisant leur acquisition, l’entraînement à la prise de décision développe l'autorégulation chez l'étudiant, une compétence jugée importante pour un artiste de cirque professionnel. En adoptant cette approche, trois enseignants de l’École nationale de cirque (ÉNC) ont chacun enseigné un étudiant dans leur discipline de spécialité pendant une année scolaire. L'analyse des données provenant d'observations, d'entrevues et de groupes de discussion a d'abord permis de constater que chaque rencontre enseignant/étudiant est unique et nécessite de la souplesse dans l'application d'une méthode d'enseignement. Ensuite, il apparaît qu'un enseignant expert qui abandonne ses pratiques habituelles pour en explorer de nouvelles a besoin d'une période d'ajustement qui peut s'avérer difficile. D'une part, il peut se sentir moins assuré et efficace dans ses interventions, ce qui sera perçu par l'étudiant. D'autre part, il peut sentir que la progression de son étudiant ne satisfait pas les attentes, une situation aggravée dans cette recherche par l'utilisation d'une méthode réputée pour donner des résultats à long terme. Par ailleurs, même si tous les enseignants ont affirmé avoir éventuellement atteint leurs objectifs pédagogiques, le succès avec lequel chacun s'est approprié l'approche de l’entraînement à la prise de décision variait selon des facteurs tels que le degré de familiarité de l'enseignant avec les outils proposés, le niveau technique de l'étudiant, les styles d'enseignement et l'apprentissage de chacun, le contexte de l'évaluation de l'étudiant ou l'encadrement reçu de la part des chercheurs. Finalement, les enseignants ont tous apprécié participer à cette recherche qui fut pour eux une occasion de questionner leurs pratiques et d'explorer de nouvelles façons d'enseigner. [ÉNC]

CARD took place at DOCH 22nd – 25th of April 2010 and gathered 60 participants from 12 different countries. CARD consisted of lectures, performances, presentations of methods and emerging artists, and workshops where the participants continued to explore their own and each others’ questions

During five exciting days artists and researchers worked with explorative questions in circus, in order to highlight circus as an art form with the same possibilities and needs of research as other art forms. Participants also discussed if there are certain artistic and methodological questions that are specific to circus.

In this documentation we wish to leave some traces of these discussions. We have put together papers, presentations and reflections on CARD, as well as a visual documentation of the event. However, we do not only hope that this material will give an impression of CARD and the questions that were debated. We hope this documentation will open new questions and discussions, leading to a growing interest in artistic research in circus and pave the way to new meetings and exchanges in the future. [editor summary]