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ARTICLES DE PERIODIQUES
Peignist, Myriam
2009
L’acrobate n’oublie pas qu’il est aussi danseur » (Etaix, Ramirez, Rolot, 1977 : 20). Expériences, témoignages, archives montrent cette union gémellaire entre danses et acrobaties, historiquement indissociables. Hélas, malgré la dispersion des nombreuses sources et l’éclatement des espaces, l’histoire singulière des « danses acrobatesques » (Emmanuel, 1895 : 276), dont la particularité est de mettre le corps en branle « sens dessus dessous », n’existe pas. Pourtant, les écrivains de la Grèce antique confondent dans une même appellation les danseurs proprement dits, les joueurs de balle, les acrobates, les femmes qui marchent sur leurs mains, etc. Le mot « danseurs » prend ainsi une acception très étendue (Emmanuel, 1895 : 275). Il est tout aussi difficile « de trouver une limite entre ce qui est danse et ce qui ne l’est pas dans les jeux de jongleurs médiévaux », à la fois conteurs, musiciens, acrobates, danseurs, prestidigitateurs (Ingrassia-Pignoly, 1990 : 209). La danse, comme l’acrobatie, faisait d’ailleurs partie de l’éducation des petits banquistes dès l’âge de 4 ou 5 ans (Thétard, 1978 : 339).
Tenter pourtant d’identifier ce seuil entre danses et acrobaties, mais surtout leur combinaison, soulève quelques questions : quelle est l’originalité toute singulière des « danses acrobatiques » ? Quelles en sont les manifestations qualitatives et comment les identifier ? [résumé de l'auteur]
L’acrobate n’oublie pas qu’il est aussi danseur » (Etaix, Ramirez, Rolot, 1977 : 20). Expériences, témoignages, archives montrent cette union gémellaire entre danses et acrobaties, historiquement indissociables. Hélas, malgré la dispersion des nombreuses sources et l’éclatement des espaces, l’histoire singulière des « danses acrobatesques » (Emmanuel, 1895 : 276), dont la particularité est de mettre le corps en branle « sens dessus dessous », ...
Cote : 791.309 P3775h 2009
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