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During the broadcast of the 2010 Grammy Awards, the vocal artist Pink offered an aerial performance that immediately was labeled "Cirque du Soleil-esque" in the popular media and elicited a remark that her work pointed to "la Québécisation de l'industrie." This article explores this celebration of a Québécois influence on, evens signs of Québec itself in, the performance industry in the United States. Through an analysis of genealogies of both the art and the artists in conjunction with the development of the nouveau cirque in Québec, this article notes real traces of Québécois cultural productions appearing in American performance spaces while also proposing a way to understand how these performances help create and maintain a Québécois identity for their viewers. [editor summary]

Lors de l'émission des Grammy Awards de 2010, la chanteuse Pink a offert un numéro aérien que les médias populaires ont immédiatement baptisé "Cirque du Soleil-esque" et qui a provoqué une référence à son travail comme signe de "la Québécisation de l'industrie." Cet article examine cette célébration d'une influence québécoise sur, et les marques du Québec lui-m?me dans, l'industrie de la musique aux Etats-Unis. A travers nos analyses de certaines généalogies de l'art et des artistes ainsi que celle du développement du nouveau cirque au Québec, nous voyons de véritables traces de créations culturelles québécoises dans les salles de concert et de production américaines. Nous proposons également une façon de comprendre les manières dans lesquelles ces performances aident leurs spectateurs à créer et à maintenir une identité québécoise. [résumé de l'éditeur]