H Disponible en ligne
Nouveau
MEMOIRES ET THESES
Rodrigues Avrillon, Silva
Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2011
Créer un espace de communication à ceux qui en ont le plus besoin, apprendre à travailler et vivre ensemble. Voici quelques leitmotivs qui reviennent régulièrement lorsqu’on engage une discussion avec les acteurs de terrain d’un Cirque social. De manière un peu succincte je dirais que deux raisons m’ont poussée à mener ces recherches. Premièrement, l’envie de comprendre les modalités et le déroulement de ce travail de construction ou de reconstruction du lien social entre enfants et adolescents en situation de risque, particulièrement ceux issus de certaines « minorités visibles » et la « société normalisée ». Deuxièmement, comprendre et plus encore rendre compte de comment une pratique artistique comme celle du cirque, bien souvent considérée archaïque, démodée et marginalisée, peut prétendre avoir les atouts et/ou les outils nécessaires pour venir en aide à ce type de public et d’être capable de les aider à développer leur potentiel, leur auto estime, d’enrichir leur vie, de prévenir des dysfonctionnements, de résoudre des problèmes et provoquer des changements sociaux tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Les terrains choisis pour mener ces enquêtes furent certains pays de l’Amérique du Nord, la France et le Brésil, plus particulièrement l’Etat Rio de Janeiro. En outre, cette étude souhaite, soulever des questions sur ce qui pourrait être considéré comme étant une discordance, à savoir, le fait que le plus souvent les individus bénéficiant des programmes organisés par ces cirques sont, aussi, le plus souvent absents ou minoritaires dans cet univers circassien. En ce sens, je fais référence une fois encore au nombre réduits de Noirs dans cette espace artistique. Comment comprendre cette apparente dissonance entre leurs discours et actions. Comment peuvent évoluer les formes de sociabilités engagées à l’intérieur de ces lieux mais aussi à l’extérieur de ceux-ci ? En définitif, quel rôle jouent ces cirques dits sociaux dans la mesure où leur objectif n’est pas celui de former des artistes de cirque ?
Créer un espace de communication à ceux qui en ont le plus besoin, apprendre à travailler et vivre ensemble. Voici quelques leitmotivs qui reviennent régulièrement lorsqu’on engage une discussion avec les acteurs de terrain d’un Cirque social. De manière un peu succincte je dirais que deux raisons m’ont poussée à mener ces recherches. Premièrement, l’envie de comprendre les modalités et le déroulement de ce travail de construction ou de ...
Cote : 361.701 R6961c 2011