Documents 

Qu'elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ? Ce livre en explore trois et examine ce qu'il en reste aujourd'hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante - puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; a femme sans enfant - puisque l'époque des chasses a marqué a fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée - devenue, et restée depuis, un objet d'horreur. Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s'est développé alors tant à l'égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.

Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu'elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir. Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s'attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d'agressions et Beyoncé. [résumé de l'éditeur]

Pourquoi les filles ont mal au ventre ? est un manifeste féministe qui dénonce les malaises que ressentent les femmes, de l'enfance à l'âge adulte, dans une société qui ne les ménage pas. Lucile de Pesloüan a écrit ce texte sous forme de fanzine en 2014. Plusieurs centaines d'exemplaires vendus plus tard, l'ouvrage est édité en livre illustré avec un texte enrichi, appuyé par des illustrations réalistes et percutantes de Geneviève Darling. Pourquoi les filles ont mal au ventre ? invite les adolescents à se questionner sur les situations de sexisme que les filles vivent au quotidien. Le livre sensibilise aux inégalités que subissent les femmes dans le monde, ici ou ailleurs avec des illustrations sans tabou, qui racontent une réalité complexe et hétérogène. [résumé de l'éditeur]

« Ce livre est un livre d’espoir, un livre sur la guérison de nos blessures et sur le fait de croire dans notre propre force, dans le courage de faire des choses ensemble, de changer et transformer la politique de tous les jours de manière non-violente. Ce livre parle de sororité écologique mondiale ! »
(Petra Kelly, avant-propos à Healing the Wounds : The Promise of Ecofeminism, 1989)

La COP 21 a suscité un regain d’intérêt en France pour l’écoféminisme dans les milieux militants. Ce mouvement, né dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons, a été initié par des femmes faisant le lien entre l’exploitation des ressources naturelles et l’exploitation qu’elles subissaient en tant que femmes. Cette prise de conscience a donné lieu à de nombreuses actions et autant d’écrits écoféministes inconnus en France.
Cette anthologie, proposée par la philosophe Émilie Hache, permet de découvrir les textes des principales figures de ce mouvement, parmi lesquelles Susan Griffin, Starhawk, Joanna Macy, Carolyn Merchant, certains textes donnant l’impression qu’ils ont été écrits hier, aujourd’hui même, en réaction à la situation qui est la nôtre.

Philip Astley first pegged out his circular 'ride' on the banks of the Thames in 1768 and so laid down the foundations of the modern circus. Performing feats of trick riding with his wife Patty Jones, little did he realise that before long women would become a dominant force in the circus. Sawdust Sisterhood explores how the circus empowered women and gave them the opportunity to compete and succeed as performers in their own right in an otherwise masculine world. Drawing upon historical news reports and contemporary interviews, the book explores the lives of female circus performers and focuses upon several of the more well-known artistes from across two centuries of circus, including; Madame Saqui, the renowned French wire-walker of the early nineteenth century; Nellie Chapman, the Victorian 'Lion Queen' of Wombwells's Menagerie and Circus; and Katie Brumbach, otherwise known as Sandwina, perhaps the most famous Strongwoman of the twentieth century. Sawdust Sisterhood acknowledges the role of the female circus performer across the centuries.

As paragons in heir field, these women became rich, famous and powerful despirte the prevailing sexist attitudes of their time. They often had to overcome undue criticism of their work and censure from those who felt their acts were at best inappropritate and at worst immoral. In performing remarkable, often death-defying physical feats, these women subverted the classic ideals of femininity and undoubtedly contributed to the later sexual revolution.

Sawdust sisterhood explores the journeys of these women and their contributions to the advancement of women's rights. Steve Ward, an expert on the circus, draws together various primary sources. newspaper articles, and feministe scholarship to give a full picture of the pivotal role of women in this medium. He also includes interviews with contemporary female performers and over thirty exquisite images. This is a detailed, personal, and deeply moving account of an often overloocked aspect of the struggle for female emancipation. [Editor's summary]

Plus de 120 cartes et infographies sur la condition des femmes dans le monde pour prendre acte des avancées remarquables et mesurer les obstacles. Le droit de disposer librement de son corps est-il acquis ? Sexualité, famille, vieillesse, canons esthétiques : la vie privée des femmes a changé, mais continue de se heurter à des stéréotypes tenaces. Quel est l'impact réel des lois sur la parité ?

Les données inédites rassemblées dans cet Atlas soulignent les avancées et les paradoxes de la condition féminine. Un regard scientifique, sans complaisance ni parti-pris, sur un des grands enjeux contemporains. [résumé de l'éditeur]

Caliban and the witch is a history of the body in the transition to capitalism. Moving from the peasant revolts of the late Middle Ages to the witch-hunts and the rise of mechanical philosophy, Federici investigates the capitalist rationalization of social reproduction. She shows how the battle against the rebel body and the conflict between body and mind are essential conditions for the development of labor power and self-ownership, two central principles of modern social organization. [editor summary]

For nearly a decade, The Latina’s Bible has been the go-to guide for Latinas everywhere. In this updated and expanded edition, author Sandra Guzman continues to use her trademark warmth, humor, and wisdom to explore a wide range of topics, from dating and sexuality to family and career. The New Latina’s Bible charts new territory, adding chapters that cover important issues such as sexual abuse, domestic and dating violence, interracial love, and gender identity. Guzman once again provides a hip, empowering, highly readable guide for women who are facing the trials and joys of living and loving as twenty-first century Latinas.

Un incontournable ouvrage de référence qui apporte une riche reflexion sur le développement du rôle et des influences de la Femme dans les arts du cirque à travers le temps et envers la communauté au sens large. Publié suite à une conférence multidisciplinaire « Zene & Cirkus » qui s’est tenue à Zagreb (Croatie) en novembre 2009, cet ouvrage regroupe les textes des conférences des historiens, spécialistes de théâtre, anthropologues, artistes et journalistes qui ont proposé leur point de vue sur la contribution de la Femme au cirque traditionnel et actuel. De plus, cet ouvrage présente plus de 191 superbes photos issues d’archives publiques et privées.

Take a lively look at women's history from aboard a bicycle, which granted females the freedom of mobility and helped empower women's liberation. Through vintage photographs, advertisements, cartoons, and songs, Wheels of Change transports young readers to bygone eras to see how women used the bicycle to improve their lives. Witty in tone and scrapbook-like in presentation, the book deftly covers early (and comical) objections, influence on fashion, and impact on social change inspired by the bicycle, which, according to Susan B. Anthony, "has done more to emancipate women than anything else in the world." [editor summary]

How do we understand 'Glamour'? Has it empowered women or turned them into objects? Once associated with modernity and the cutting edge, is it entirely bound up with nostalgia and tradition?

This unique and fascinating book tells the story of glamour. It explores the changing meanings of the word, its relationship to femininity and fashion, and its place in twentieth century social history. Using a rich variety of sources - from women's magazines and film to social surveys and life histories - Carol Dyhouse examines with wit and insight the history and meaning of costume, cosmetics, perfume and fur.

Dyhouse disentangles some of the arguments surrounding femininity, appearance and power, directly addressing feminist concerns. The book explores historical contexts in which glamour served as an expression of desire in women and an assertion of entitlement to the pleasures of affluence, finally arguing that glamour can't simply be dismissed as oppressive, or as male fantasy, but can carry celebratory meanings for women. [editor summary]